Résumé : " En ce début d'été, Nina Ross, se sent un peu désœuvrée. Entre des
parents accaparés par leur travail, une grand-mère disparue qui lui
manque, un frère devenu un courant d'air, une meilleure amie qu'elle ne
reconnaît plus, la jeune fille passe beaucoup de temps seule, à observer
le voisinage dans son hamac. Et remarque les petites misères de
chacun...Et si, pour la première fois de sa vie, Nina se mettait à faire
quelque chose pour les autres, sans rien dire, juste pour voir ? "
J'ai décidé de lire sur livre un peu par hasard. Je ne savais pas quoi lire, et je passais en revu tous les livres de ma bibliothèque, et, comme j'avais envie d'une lecture rapide et légère, je me suis dis que celui-ci correspondait bien. De plus, sa couverture très colorée me donnait très envie de le lire.
Dans ce livre, on découvre l'histoire de Nina Ross, qui vient de terminer le collège. C'est le début des vacances d'été, sa bande d'amies est partie en vacances sans elle, et elle ne sait pas vraiment quoi faire de ses journées. Alors qu'elle observe depuis son hamac Mme Chung, sa voisine, qui tente de planter ses fleurs en vain à cause de sa jambe cassée, Nina ressent le besoin de faire une bonne action et d'aller planter les fleurs pour elle. Elle attend que Mme Chung soit rentrée chez elle, et va discrètement se mettre au travail. Fière d'avoir pris cette initiative, Nina a une idée : chaque jour de l'été, elle accomplira une bonne action, qui devra rester anonyme. Commence alors un été riche en rebondissements pour Nina, dont les actions ne sont pas toujours bien comprises par tout le monde...
Je vous préviens d'avance, je vais être dithyrambique sur ce livre ! C'est un énorme, un GIGANTESQUE coup de cœur ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé un livre !
Tout d'abord, j'ai rarement lu un livre qui se lit aussi facilement ! L'écriture de Michele Weber Hurwitz est tellement fluide, on tourne les pages sans s'en rendre compte, et on le dévore en quelques heures.
L'histoire se déroule principalement dans le quartier de Nina, qui se composent de huit maisons. On suit la vie des différents habitants qui le composent, et j'ai beaucoup aimé l'ambiance qui se dégageait de ce quartier, on se projette facilement dedans, et on s'attache rapidement aux différentes familles qui l'habitent. On suit également les différentes bonnes actions que Nina accomplies au fil des chapitres. Elle doit en accomplir 65, soit autant de jours que compte l'été. Ces bonnes actions sont variées et intéressantes, et ont pratiquement toujours un effet positif sur la personne qui en bénéficie. Par exemple, elle plante les fleurs de sa voisine, elle laisse une pièce de monnaie dans chaque boîte aux lettres du quartier pour porter bonheur, elle fait des petits cadeaux anonyme, elle prépare des sucreries pour un de ses voisins... De petits gestes, mais qui ont un impact réel sur la vie de son quartier et de ses habitants. Toutes ces bonnes actions sont très plaisantes à suivre, et j'ai aimé voir les repercussions qu'on celles-ci sur les autres habitants du quartier, qui communiquent plus, et parfois même s'entraident à leur tour. Ce livre délivre vraiment un message positif et optimiste, qui met de bonne humeur et redonne foi en l'humanité ( à ce point, oui ! ).
Mais l'histoire ne se cantonne pas aux bonnes actions de Nina. Ce livre aborde également plusieurs autres sujets, tels que la gestion de la perte d'un proche, ou l'impact qu'à le temps qui passe sur les amitiés d'enfance, quand les différents amis on grandi et changé, et dont les centres d'intérêts ne sont plus les mêmes que lorsqu'ils étaient enfants.
Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé Nina. Elle est très attachante, et j'ai aimé son côté bienveillant et continuellement optimiste. Elle est persuadée qu'il y a du bon en chacun, et est convaincue que ses bonnes actions peuvent rendre les gens meilleurs. C'est une héroïne plaisante à suivre, et avec qui on aimerait être amie.
J'ai également beaucoup aimé Eli, le meilleur ami d'enfance de Nina, qui, même si en grandissant s'est éloigné d'elle, la comprend toujours. De plus, il s'occupe bien de son petit frère et fait tout ce qu'il peut pour aider sa mère. Il est serviable et plaisant. J'ai aussi aimé Sariah, la nouvelle amie de Nina, qui est très sympathique et gentille, ainsi que Thomas, le petit frère d'Eli, qui se prend pour un super-héros combattant les méchants dans leur quartier et qui est adorable. J'ai un peu moins aimé Jorie, la meilleure amie d'enfance de Nina, qui, même si elle n'est pas antipathique, est un peu superficielle et égocentrique ( bien qu'elle n'ai pas vraiment conscience de l'être. )
D'une manière générale, j'ai aimé tous les personnages. Tous sont importants dans l'histoire, et leur variété les rends vraiment réalistes. Que ce soit les Cantaloni, parents de trois petits garçons et dont la femme est enceinte, Mme Chung, la vielle dame Coréenne qui croit aux légendes, M. Dembrowski, qui faisait peur à Nina quand elle était enfant, ou encore les Millman, dont Mme Millman est persuadée que des fantômes hantent la maison inhabitée, tous sont plaisant à suivre et intéressants.
Pour terminer sur les personnages, j'ai aussi aimé la grand-mère de Nina, bien qu'elle n'apparaisse que sous forme de souvenirs, on voit à quel point elle était proche de Nina, et importante pour elle. Elle lui a appris de nombreuses choses, et c'est grâce à elle que Nina se lance dans son projet de bonnes actions. Elles avaient une relation privilégiée, et elle manque beaucoup à Nina. D'ailleurs, on voit à quel point elle manque à la famille de Nina, que ce soit à sa mère, ou à son frère. Elle n'est morte que depuis un an, et ils ont encore du mal à le réaliser, à l'accepter.
En ce qui concerne les relations entre les personnages, je ne parlerais que de la relation entre les trois amis d'enfances, Nina, Eli, et Jorie, que j'ai trouvé vraiment bien traité. Elle montre subtilement qu'il peut être difficile de rester ami avec ses amis d'enfances une fois qu'on a grandi, et que les centres d'intérêts de chacun ont changés, tout comme les sentiments, qui peuvent évoluer... C'était intéressant de voir la manière dont chacun des trois amis essayent de préserver le lien qui les unissait étant enfant, malgré leur éloignement dû aux années.
En conclusion, L'été où j'ai sauvé le monde en 65 jours est un livre positif, optimiste, idéal pour les vacances, pour l'été, quand vous avez un petit coup de déprime, quand vous avez envie d'une lecture agréable, c'est une histoire légère, qui met du baume au cœur et qui vous donnera envie de sortir dans la rue et d'accomplir des bonnes actions à votre tour. Un livre à lire. Absolument !